vendredi 5 mars 2010

Bulletin d'informations APACHE octobre 2009

LE POINT SUR LA RÉUNION DE POUANT DU 18 SEPTEMBRE

Merci aux habitants de Pouant, de Nueil, de Maulay, de Ceaux et d’ailleurs venus assister à notre réunion d’information.

S’il y avait plus de monde à notre réunion qu’à celle organisée une semaine plus tôt par les promoteurs d’éoliennes, c’est sans doute que davantage d’habitants se sentaient concernés par notre démarche d’opposition aux éoliennes.

Ils ont pu prendre connaissance des raisons concrètes pour lesquelles nous refusons les projets éoliens dans notre région. Puis, pour donner une vue plus élargie du sujet, M. Michel Broncard, président de la Fédération Environnement Durable de Poitou-Charente, leur a fait la démonstration que l’énergie éolienne ne répondait pas aux exigences économiques et écologiques de la France.

La parole a ensuite été donnée au public afin que chacun puisse poser les questions qu’il souhaite. Un échange de points de vue s’en est suivi, au cours duquel les maires de Pouant, de Ceaux et de Saint-Laon (projet éolien d’Arçay) ont tenté de justifier leur décision d’accepter un parc éolien sur leur commune, souvent hués par le public.

Mais c’est surtout la présence de représentants des sociétés SERGIES et ABOWIND (complices pour truffer la Vienne d’éoliennes industrielles) qui aura été très instructive : en effet, à défaut de pouvoir démentir les multiples arguments présentés par APACHE et par la FED, les promoteurs d’éoliennes ont cherché à détourner le débat sur les problèmes d’émissions de Co2 et sur les avantages supposés d’une distribution locale de la production électrique. Bien mal leur en a pris.

ILS N’ONT PAS DÉMENTI
NOS ARGUMENTS «CONTRE»

Le directeur de SERGIES a fini par reconnaître :

1) que le kilowatt éolien coûte deux fois plus cher que le kilowatt d’origine nucléaire, et que par conséquent, sans subvention de l’Etat (donc des contribuables), l’électricité produite par l’éolien ne serait pas rentable,

2) que la SERGIES s’était lancée dans un programme d’implantation de panneaux photovoltaïques, dont la production est plus constante que celle des éoliennes et qui est promis à un meilleur avenir que l’éolien.
Quant au responsable d’ABOWIND, il n’a pas été plus convaincant :

1) il nous a expliqué que la production d’un parc éolien alimentait directement les foyers de la région, alors qu’il démontrait quelques minutes plus tard que tous les parcs éoliens étaient reliés entre eux au niveau national pour équilibrer le réseau. Contradictoire !

2) il nous a avoué, pour répondre à la question d’un habitant de Pouant, qu’il n’était pas prévu de retirer la totalité du socle de 1500 tonnes de béton à la fin de l’exploitation. La plus grosse partie restera à jamais dans le sous-sol. Alors qu’ailleurs les pollueurs sont toujours sommés de remettre les friches industrielles dans l’état où ils les ont trouvées, les marchands d’éoliennes échapperaient-ils à la règle ?

3) il a insisté sur le fait que les éoliennes ne produisent pas de Co2. Mais il n’a pas pu démentir que, pour compenser leur «inactivité» quand le vent fait défaut ou qu’il y en a trop (75 à 80% du temps), il faut faire fonctionner des centrales thermiques à fuel, gaz ou charbon qui, elles, produisent beaucoup de Co2. Résultat : plus il y a d’éoliennes, plus on émet de Co2 !

4) il a fait valoir que la TP (ou quelque autre forme qu’elle prenne) versée aux collectivités bénéficierait aux habitants. FAUX ! On sait que les deux tiers de cette taxe seront remboursés à l’exploitant des éoliennes par l’Etat. Et l’Etat, c’est nous : donc c’est nous qui paierons !!!

20.000 EUROS POUR UNE ETUDE

Nous avons appris de la bouche d’un élu que la création de la ZDE (zone de développement éolien), sans laquelle la société ABOWIND ne pourrait revendre son électricité à EDF au tarif préférentiel, doit être effectuée par un bureau d’études. Le coût de cette étude, estimé à 20.000 euros, sera à la charge des communes du Loudunais concernées par les 3 projets éoliens en cours (Pouant, Nueil, Ceaux, Messemé, Arçay et Saint-Laon).
Et pourtant les marchands d’éoliennes avaient présenté leur projet en affirmant que cela ne coûterait rien aux habitants. Ça commence bien !!!

REFUSONS LES ÉOLIENNES INDUSTRIELLES

Elles ne créeront aucun emploi direct dans la région.
Elles ne donneront droit aux riverains à aucune réduction du tarif sur l’électricité.
Elles ne réduiront pas les émissions de Co2, responsable du réchauffement planétaire, bien au contraire.

DÉVALORISATION DU PATRIMOINE

Elles porteront dramatiquement atteinte au patrimoine immobilier des riverains, jusqu’à 10 km à la ronde : non seulement leurs propriétés subiront une grave perte de valeur (de -20 à -40%), mais on peut imaginer que les maisons les plus proches deviendront carrément invendables !

RÉGION SINISTRÉE

Elles défigureront le paysage, ce qui nuira au tourisme local, qui est une richesse économique non négligeable. Avec leurs 150 mètres de hauteur, les éoliennes seront visibles à plus de 30 km.

Les touristes, les investisseurs et tous les nouveaux habitants venus chercher l’authenticité, la tranquillité et le bien vivre dans notre région finiront par la déserter, parce qu’elle sera devenue inhospitalière.

RISQUES POUR LA SANTÉ

Des études scientifiques dignes de foi l’ont prouvé : les éoliennes sont une source de nuisances sonores qui peut occasionner des troubles chez les riverains, notamment par les infrasons (vibrations ressenties par le corps).
Elles sont la cause de troubles psychiques et neurologiques par leur simple présence obsédante dans le champ de vision des riverains. On leur reproche aussi de perturber le sommeil de certains riverains par le bruit et par les flashes lumineux réguliers qu’elles émettent la nuit. Il y a donc des risques pour la santé, surtout chez les enfants.
Rappelons que l’Académie de Médecine a préconisé un éloignement de 1500 m des habitations, alors que cette distance – on l’a vu - n’est que de 600 à 700 mètres dans le projet qui nous concerne.

DANGER POUR L’ENVIRONNEMENT

Les éoliennes industrielles sont un danger pour les oiseaux et les chauves-souris. Mais si les études d’impact se soucient des animaux, elles n’ont aucun égard pour l’être humain. Car c’est bien les humains qui en souffriront le plus !

Pour terminer, nous n’avons aucune certitude sur le démontage de ces machines. Les socles de 1500 tonnes de béton et de ferraille resteront à jamais enfouies dans le sol. Quant à la partie aérienne, elle pourrait bien ne jamais être démontée par leurs installateurs, bien qu’ils s’y engagent en théorie, ce qui contraindraient les collectivités ou les propriétaires des parcelles d’implantation à le faire à leurs frais.

Ces-derniers ont-ils d’ailleurs bien mesuré le bénéfice qu’ils tireront de l’opération une fois déduits les primes d’assurance, l’impôt foncier sur un terrain devenu «bâti industriel et commercial», l’impôt sur les loyers, les prélèvements sociaux, la perte des DPU et des subventions ? Sans compter la perte de valeur de leur propriété.
Et savent-ils qu’en cas d’incident, c’est à eux que la justice demandera des comptes ?

Quant aux riverains, quel bénéfice tireront-ils en contrepartie des graves conséquences pour leur avenir ? Quelques milliers d’euros ... C’est dérisoire !!!

Conclusion : Sommes-nous d’accord, en échange de quelques retombées financières illusoires, d’accepter toutes les nuisances, de risquer notre santé et de sacrifier notre patrimoine ?

La réponse est NON !

Arrêtons les frais et obligeons nos élus à revenir sur une décision prise à la hâte et sans considération des graves conséquences que l’implantation d’éoliennes industrielles aura sur l’avenir de notre région et de ses habitants.

Pour y parvenir, nous avons besoin de vous tous.
Rejoignez notre association pour défendre

VOTRE AVENIR ET
L’AVENIR DE VOS ENFANTS !

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