Le syndicat France Energie éolienne (FEE) a lancé ce 3 juillet un appel au gouvernement afin qu’ilprenne des mesures d’urgence en faveur de la relance de l’éolien.
FEE demande en premier lieu la restauration d’un arrêté tarifaire pour rassurer les investisseurs, inquiets depuis la décision du Conseil d’Etat de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour savoir si un tel arrêté constitue une aide d’Etat (voir JDLE).
Ce syndicat, qui compte 250 acteurs de la filière éolienne, demande également un accès juste et équitable au réseau électrique, la suppression du plancher de 5 éoliennes par parc, la suppression des Zones de développement éolien (ZDE) qu'il estime rendondantes avec les Schémas régionaux, la révision du classement ICPE et de la loi Littoral et l'accélération des instructions.
Enfin, il appelle de ses vœux le lancement rapide d’un deuxième appel d’offres offshore couvrant au moins 4 zones. Selon le syndicat, la puissance installée sur le territoire a chuté de plus de 30% entre 2010 et 2011 et de 70% au premier trimestre 2012.
Dans son communiqué, FEE signale également qu’il quitte le Syndicat des énergies renouvelables (SER) auquel il était lié depuis 2006. Cette décision montre sa volonté de se positionner comme «le syndicat professionnel de référence en matière d’énergie éolienne», notamment lors de la Conférence environnementale qui doit planifier la transition
mercredi 4 juillet 2012
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