Mercredi dernier, lors d'une séance de travail sur le projet d'installation de Center Parcs dans le Loudunais organisée au Sénat à Paris, Jean-Pierre Raffarin a annoncé que le projet d'entrepôt de produits dangereux classé Seveso à Montreuil-Bellay, ne se réalisera pas. Cette information a rassuré le président du groupe Pierre & Vacances Gérard Brémond, tout comme le président du conseil général de la Vienne Claude Bertaud qui était monté « au créneau » ces derniers mois ainsi que l'ancien Premier ministre. Des associations à sensibilité écologiques s'étaient mobilisées également tant dans le Nord Vienne que dans le Maine-et-Loire.
Les différents partenaires ont été d'autant plus soulagés que ce dossier avait fait l'objet d'un arbitrage à Matignon en sa faveur quelques mois plus tôt. Soutenu par la communauté d'agglomération Saumur Loire, ce projet de construction d'un entrepôt de stockage de produits dangereux classé Seveso 2 seuil haut, dans la zone industrielle de Méron à l'entrée de Montreuil-Bellay, avait fait l'objet d'une demande de permis de construire de la société Panhard-Développement en mars 2007 rejetée en juillet 2009.
Un recours gracieux a été engagé et le maire a été autorisé à signer le permis en novembre 2009.
A l'époque, le collectif d'actions citoyennes de Montreuil-Bellay avait déclaré son opposition à toute nouvelle implantation à hauts risques. En janvier 2011, une réunion d'arbitrage s'était tenue à l'Hôtel de Matignon pour tenter de faire accélérer le dossier soumis à des contraintes d'ordre environnemental, liées à la présence d'une zone Natura 2000 toute proche mais aussi aux types de produits concernés et à leur volume. Finalement, l'entreprise a décidé d'abandonner le projet.
Article paru dans la Nouvelle République du 10 juillet 2011.
Concernant le projet du site de stockage, se reporter à l'article de février 2011 sur ce blog.
mercredi 3 août 2011
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